
L’assurance loyers impayés (GLI) s’est imposée comme un outil pour sécuriser un investissement locatif, dans un contexte marqué par une hausse des impayés et des procédures souvent longues en cas de contentieux. En pratique, une GLI permet au bailleur d’être indemnisé en cas de défaut de paiement du locataire, tout en bénéficiant d’une prise en charge des frais de procédure, voire des dégradations locatives selon les contrats.
En 2025, le coût d’une assurance loyers impayés se situe généralement entre 2 % et 5 % du loyer annuel charges comprises. Le “meilleur contrat” dépend du profil du bailleur, du type de bien, du niveau de loyer, de la zone géographique et, surtout, du niveau d’accompagnement attendu en cas de sinistre.
Ce comparatif 2025 a pour objectif de classer les principales offres de GLI du marché, d’en expliquer le fonctionnement et d’aider chaque bailleur à identifier la solution la plus adaptée à sa situation. Vous y trouverez :
{{toc}}
Une assurance loyers impayés est un contrat souscrit par un propriétaire bailleur afin de se protéger contre le risque de non-paiement du loyer par son locataire. Selon les formules, elle peut couvrir :
Sur le terrain, les impayés ne se limitent pas à un ou deux mois de retard. Dans de nombreux cas, un bailleur est confronté à :
Sans assurance loyers impayés, ces situations peuvent rapidement transformer un investissement locatif rentable en source de pertes financières et de stress durable.
Dans la pratique, une GLI se révèle particulièrement utile lorsque :
C’est précisément sur ces aspects opérationnels - déclenchement rapide de la garantie, accompagnement dans la procédure, suivi du dossier - que les différences entre les contrats se font réellement sentir.
→ découvrez notre comparatif d'agences de gestion locative
Trois grandes solutions sont utilisées par les bailleurs pour se prémunir contre le risque d’impayé : la GLI privée, la garantie Visale et la caution (ou garant). Elles répondent à des logiques très différentes et ne couvrent pas les mêmes risques.
La garantie loyers impayés privée est un contrat d’assurance souscrit par le bailleur auprès d’un assureur, d’un courtier ou d’un acteur de la gestion locative. Elle constitue aujourd’hui la solution la plus protectrice sur le plan financier, en contrepartie d’une cotisation annuelle, généralement comprise entre 2 % et 5 % du loyer charges comprises.
Cette couverture étendue explique pourquoi la GLI est privilégiée par les bailleurs qui recherchent une sécurisation forte de leurs revenus locatifs. En revanche, la GLI impose presque toujours des conditions d’éligibilité strictes pour le locataire : niveau de revenus, stabilité professionnelle, conformité du dossier au moment de la signature du bail... Un dossier mal constitué ou accepté hors cadre peut entraîner un refus d’indemnisation.
La garantie Visale est un dispositif public, porté par Action Logement, qui vise à faciliter l’accès au logement de certains profils de locataires. Elle fonctionne comme une caution institutionnelle gratuite pour le bailleur.
Visale peut couvrir :
Ce dispositif s’adresse à des publics ciblés : étudiants, jeunes actifs, salariés précaires ou en mobilité professionnelle. Il peut représenter une solution pertinente pour certains logements à loyers modérés.
Toutefois, Visale présente plusieurs limites :
Dans la pratique, Visale sécurise l’entrée dans le logement, mais protège moins efficacement le bailleur sur la durée d’un contentieux complexe.
La caution consiste à demander à une personne physique ou morale de se porter garante du locataire. Cette solution reste très répandue, notamment dans le cadre de relations familiales ou pour des logements étudiants.
Sur le papier, le garant s’engage à payer à la place du locataire en cas de défaut. En réalité, cette protection reste juridiquement incertaine :
Contrairement à une GLI, il n’existe aucun mécanisme automatique de remboursement ni d’accompagnement procédural. La caution rassure, mais elle n’apporte pas la même sécurité financière qu’une assurance dédiée.
Le choix dépend essentiellement du niveau de risque accepté par le bailleur :
Comparer des assurances loyers impayés ne consiste pas uniquement à regarder un pourcentage affiché. En pratique, deux contrats au taux proche peuvent produire des résultats très différents en cas de problème. C’est pourquoi les comparatifs les plus pertinents reposent sur une analyse multicritère.
Le premier réflexe consiste à vérifier l’étendue exacte des garanties. Toutes les GLI couvrent les loyers impayés, mais les différences apparaissent rapidement sur les garanties annexes :
Un taux attractif peut masquer un plafond d’indemnisation trop bas. Or, en cas d’impayé long, ce plafond devient rapidement déterminant.
En 2025, les principaux contrats du marché affichent des plafonds compris entre 70 000 € et 96 000 €, parfois davantage sur certaines formules premium. Ce montant doit être apprécié en fonction :
La durée de couverture est également essentielle. Certains contrats limitent l’indemnisation à 24 ou 36 mois, tandis que d’autres annoncent une durée illimitée dans la limite du plafond global. Dans les zones tendues, où les procédures peuvent s’allonger, cette différence est loin d’être théorique.
La présence d’une franchise ou d’un délai de carence peut réduire significativement l’intérêt d’une GLI. Une franchise correspond à une partie du sinistre restant à la charge du bailleur, tandis qu’un délai de carence impose d’attendre plusieurs mois avant le déclenchement de l’indemnisation.
C’est souvent ici que se joue la différence entre théorie et pratique. Les assureurs imposent des critères précis pour accepter un dossier locataire :
Certains profils posent régulièrement problème : travailleurs indépendants, intermittents, retraités récents... En gestion locative, de nombreux refus d’indemnisation trouvent leur origine dans une validation de dossier insuffisamment encadrée en amont.
Le dernier critère concerne la qualité de la gestion des sinistres. Un contrat peut être excellent sur le papier et se révéler très complexe à activer en pratique. Les points à analyser sont notamment :
Dans les situations d’impayé long, la simplicité des échanges et la fluidité du suivi font une différence majeure pour le bailleur.
Le classement présenté ci-dessous repose sur une analyse croisée de plusieurs critères : niveau de couverture, conditions d’éligibilité, plafonds d’indemnisation, simplicité de gestion en cas de sinistre et adéquation avec les profils réels de bailleurs observés en gestion locative.
Les données chiffrées ont été vérifiées et actualisées sur la base des informations publiques disponibles en 2025 (conditions contractuelles, courtiers partenaires, comparatifs spécialisés). Elles sont présentées à titre indicatif et peuvent évoluer selon les options choisies et le profil du dossier.
La GLI Manda ne se distingue pas uniquement par ses garanties, mais par son intégration directe à la gestion locative. Cette approche modifie profondément la manière dont le risque d’impayé est traité.
Concrètement, le dossier locataire est analysé et validé en amont selon les critères de l’assureur partenaire. Cette validation préalable réduit fortement le risque de refus d’indemnisation, un point souvent sous-estimé par les bailleurs. En cas d’impayé, le déclenchement de la garantie intervient rapidement, avec un suivi assuré par un gestionnaire dédié qui coordonne la gestion courante, la relation avec l’assureur et les démarches.
La GLI Manda s’adresse donc en priorité aux :
Cautioneo propose une offre parmi les plus complètes du marché en termes de garanties pures. Les plafonds sont élevés, la couverture démarre rapidement et les franchises sont généralement absentes.
Cette GLI est particulièrement adaptée aux bailleurs très prudents, qui souhaitent maximiser la sécurité assurantielle et acceptent des critères d’éligibilité stricts. En revanche, l’approche reste centrée sur l’assurance, sans accompagnement global sur la gestion du bien.
Allianz reste une référence du marché, avec des contrats solides et une grande modularité selon les courtiers partenaires. Le niveau de couverture peut être très correct, mais il varie fortement d’une formule à l’autre.
Pour le bailleur, la qualité de l’expérience dépend en grande partie du courtier choisi, tant sur la souscription que sur la gestion des sinistres.
Il n’existe pas une “meilleure GLI” universelle, mais des contrats plus ou moins adaptés selon le profil du bailleur, la nature du bien et le niveau de risque accepté.
Lorsqu’il s’agit d’un premier investissement locatif, le risque financier est souvent plus sensible. Un seul impayé prolongé peut déséquilibrer le budget global, d’autant plus si le crédit est encore en cours.
Dans ce contexte, le principal enjeu n’est pas uniquement le taux de l’assurance, mais la sécurité d’indemnisation et la simplicité de gestion en cas de difficulté. Les erreurs de constitution du dossier locataire sont fréquentes chez les bailleurs débutants et peuvent entraîner une perte de couverture.
Une GLI intégrée à une gestion locative, comme la GLI Manda, est souvent plus adaptée dans ce cas de figure. La vérification du dossier locataire est réalisée en amont selon les critères de l’assureur, ce qui limite fortement les mauvaises surprises en cas de sinistre. Le bailleur bénéficie également d’un accompagnement sur mesure, ce qui est rassurant lors d’un premier impayé.
Pour un bailleur détenant plusieurs biens, la logique change. Le risque est davantage mutualisé, mais le volume d’impayés potentiels augmente mécaniquement. L’enjeu principal devient la gestion du temps, la standardisation des procédures et la lisibilité des flux financiers.
Dans ce profil, deux approches se dégagent :
Pour les profils très autonomes, un courtier comme Jelouebien peut également être pertinent, à condition d’accepter une gestion plus fragmentée.
Les locations meublées et les colocations présentent des risques particuliers. Les profils des locataires sont souvent plus jeunes, parfois en mobilité professionnelle ou en début de carrière, ce qui complique l’analyse de solvabilité. Certaines GLI excluent ou restreignent fortement ces configurations. D’autres acceptent la colocation, mais uniquement sous conditions strictes (solidarité entre colocataires, revenus cumulés élevés).
Dans ce contexte, une validation rigoureuse du dossier est déterminante. Les offres intégrant une analyse approfondie des profils, comme celles adossées à une gestion locative professionnelle, offrent une meilleure lisibilité sur ce qui est réellement assurable.
Pour un bailleur qui loue à des étudiants ou en colocation dans une grande ville, la GLI Manda est souvent pertinente dès lors que la gestion est déléguée, car elle permet de sécuriser des profils plus complexes sans multiplier les interlocuteurs.
Pour les propriétaires qui n’habitent pas à proximité du bien, la GLI prend une dimension particulière. La difficulté n’est pas seulement financière, mais aussi organisationnelle : suivi des impayés, échanges avec les acteurs juridiques, coordination des démarches…
Dans ce cas, une assurance loyers impayés intégrée à une gestion locative complète constitue souvent la solution la plus rationnelle. Elle permet de déléguer entièrement la gestion du risque, tout en conservant une visibilité sur la situation du bien. Ici aussi, la GLI Manda ressort vainqueur, ce qui explique sa première place dans notre classement.
Les comparatifs théoriques ont leurs limites. Pour un bailleur, la vraie question reste toujours la même : combien me coûte réellement un impayé, avec ou sans assurance loyers impayés ? Les scénarios ci-dessous s’appuient sur des situations couramment rencontrées en gestion locative, en intégrant des hypothèses réalistes de durée de procédure et de frais annexes.
Hypothèses :
Coût pour le bailleur :
Le coût total est estimé à environ 14 000 €, sans compter le stress, le temps consacré et l’incertitude liée au recouvrement.
Dans ce type de situation, le bailleur doit avancer l’ensemble des frais et n’a aucune garantie de récupérer les sommes dues, même après une décision de justice favorable.
Reprenons les mêmes hypothèses, mais avec une assurance loyers impayés couvrant :
Coût pour le bailleur :
Indemnisation des loyers impayés, prise en charge des frais de procédure et remboursement partiel ou total des dégradations selon les clauses du contrat.
Sur trois ans, le coût de la GLI reste largement inférieur à la perte subie dans le scénario sans assurance. La différence n’est pas marginale : elle peut représenter plusieurs années de rendement locatif préservé.
Prenons un investisseur qui hésite entre la garantie Visale et une GLI privée.
Avec Visale :
En cas d’impayé long, Visale peut couvrir une partie des loyers, mais laisse souvent à la charge du bailleur une partie des frais de procédure et une remise en état parfois coûteuse.
Avec une GLI privée :
Dans les faits, Visale constitue une solution intéressante, mais elle montre ses limites dès lors que le litige s’inscrit dans la durée ou concerne un bien à loyer élevé.
Dans la majorité des dossiers suivis en gestion locative, le point de bascule n’est pas le premier mois d’impayé, mais la durée du contentieux. Plus la procédure s’allonge, plus l’écart entre un bailleur assuré et un bailleur non assuré se creuse.
C’est précisément dans ces situations que les contrats intégrant une gestion coordonnée - comme une GLI packagée avec la gestion locative - apportent une vraie valeur ajoutée, en sécurisant à la fois le volet financier et le suivi opérationnel.
Les contrats d’assurance loyers impayés sont généralement commercialisés comme des produits nationaux, avec des garanties standardisées. Pourtant, le risque réel d’impayé varie fortement selon la localisation du bien, le niveau de loyer et la tension du marché locatif. Ces paramètres doivent impérativement être intégrés dans le choix d’une GLI.
Dans les grandes métropoles et les zones très tendues, les loyers sont plus élevés et la demande locative reste soutenue. À première vue, cela peut donner un sentiment de sécurité au bailleur. En pratique, ces zones concentrent aussi :
Dans ce contexte, un plafond d’indemnisation trop bas ou une durée de couverture limitée peut s’avérer insuffisant. Les bailleurs ont alors tout intérêt à privilégier des contrats offrant :
À l’inverse, dans des zones moins tendues, les loyers sont plus modérés et les risques financiers plus faibles. Certains bailleurs peuvent alors hésiter à souscrire une GLI, estimant que le coût de l’assurance pèse trop lourd sur la rentabilité.
Cet arbitrage doit cependant être nuancé, car même dans ce type de zone un impayé de plusieurs mois peut :
Une GLI à tarif maîtrisé, éventuellement avec des options ciblées, peut constituer un compromis pertinent entre sécurité et coût.
Le niveau de loyer joue un rôle important dans l’analyse. Un contrat affichant un plafond global élevé peut sembler très protecteur, mais il doit être rapporté au loyer mensuel et à la durée potentielle d’un contentieux.
Par exemple, un plafond de 70 000 € peut être suffisant pour un T2 loué à 800 €, mais devenir limitant pour un grand logement en colocation loué 3 000 € en zone tendue. Le bailleur doit donc toujours raisonner en mois de loyers couverts, et non uniquement en montant absolu.
Choisir une assurance loyers impayés ne revient pas à sélectionner le contrat le moins cher ni celui qui affiche le plafond le plus élevé. En 2025, une GLI pertinente est avant tout celle qui correspond au profil du bailleur, au type de bien et au niveau de risque réellement encouru.
Pour faire le bon choix, il est recommandé de suivre une méthode structurée :
Dans cette logique, la GLI Manda qui arrive en tête de notre comparatif s’impose comme une option particulièrement cohérente pour les bailleurs qui souhaitent un interlocuteur unique, une validation sécurisée des dossiers locataires et une gestion simple des impayés, intégrée à la gestion locative.
Il n’existe pas de réponse universelle. La meilleure assurance loyers impayés dépend du profil du bailleur, du type de bien et du niveau de risque. Les solutions intégrant la gestion locative, comme la GLI Manda, sont particulièrement adaptées aux bailleurs qui souhaitent sécuriser leurs revenus sans gérer eux-mêmes les sinistres.
En 2025, le coût d’une GLI se situe généralement entre 2 % et 5 % du loyer annuel charges comprises. Le tarif dépend des garanties incluses, des plafonds d’indemnisation et des options choisies.
Une GLI couvre en priorité les loyers et les charges impayés. Selon les contrats, elle peut aussi inclure les frais de procédure, la protection juridique et les dégradations locatives, dans la limite de plafonds définis.
Visale est une solution gratuite, adaptée à certains profils de locataires, mais avec des plafonds et une couverture limités. Une GLI privée offre une protection plus large, notamment sur les frais de procédure et les dégradations.
Oui, mais sous conditions. Certains assureurs acceptent les locataires en place si l’historique de paiement est irréprochable. Les critères sont souvent plus stricts que pour un nouveau bail.
Certaines GLI acceptent la colocation et la location meublée, mais avec des règles spécifiques (solidarité, revenus cumulés). Une validation rigoureuse du dossier est indispensable.